Des évènements pour célébrer l’Australie, terre de science et d’innovation.
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SKAO - CNRS Australian Embassy
S.E. Mme Gillian Bird, ambassadrice d’Australie en France.
L’ambassade d’Australie en France organise jusqu’à l’été une série d’évènements scientifiques dans le cadre du programme Australia now 2022. Au programme : des projections en réalité virtuelle sur l’astronomie, des conférences sur la recherche franco-australienne en Antarctique ou encore sur le diable de Tasmanie, et l’exposition « Eurêka ! L’Australie scientifique ».
C’est l’occasion de rappeler que l’Australie, au-delà de sa culture, son patrimoine naturel et son mode de vie, c’est aussi une nation à la pointe du développement scientifique.
Avec 16 lauréats du prix Nobel, dont la moitié en médecine, l’Australie a une longue histoire en matière d’innovation. L’oreille bionique, le premier pacemaker électronique, les billets de banque en polymère, Google Maps, l’application médicale de la pénicilline, l’enregistreur de vol ou « boîte noire », les ultrasons, le vaccin contre le cancer du col de l’utérus, le spray de cellules autologues pour grands brûlés et le Wi-Fi à haut débit sont autant d’innovations australiennes, pour n’en citer que quelques-unes, qui ont amélioré la vie de milliards de personnes.
Grâce au dynamisme des liens qui unissent universités, instituts de recherche, acteurs industriels, start-ups et services publics, l’Australie prépare déjà les découvertes à venir. Elle est le troisième pays avec le plus grand nombre d’universités figurant parmi les 100 meilleures du monde. L’agence scientifique nationale australienne (CSIRO), signataire d’un protocole d’accord avec le CNRS en 2019, figure parmi les meilleures institutions scientifiques mondiales dans 17 des 22 domaines de recherche, dont la science agricole, les sciences végétales et animales, l’environnement et l’écologie, et les géosciences.
La France est un partenaire clé de l’Australie dans nombre de ces domaines. La coopération scientifique et technologique qui unit nos deux pays est à la fois variée et ancienne. Elle remonte aux premiers jours de l’exploration européenne, lorsque La Pérouse fit construire un observatoire à Botany Bay, dans l’actuelle ville de Sydney, en 1788 ; ou encore au voyage du Nicolas Baudin, parti du Havre en 1800 – le plus grand voyage scientifique jamais entrepris en terres australes.
Cette coopération n’a cessé de s’amplifier, à l’image de l’ouverture en décembre dernier d’un bureau du CNRS à Melbourne, le dixième dans le monde. De nouveaux projets franco-australiens passionnants voient le jour dans des domaines tels que l’intelligence artificielle et les énergies à faible émission, venant s’ajouter à des collaborations déjà bien établies en physique, en astronomie, et en sciences de la terre.
La France et l’Australie travaillent main dans la main pour étudier et protéger l’Antarctique. Et c’est une initiative franco-australienne, le traité de Madrid, qui a permis de désigner ce continent comme une « réserve naturelle consacrée à la paix et à la science » et y a interdit toute exploitation minière.
Autre exemple : la France sera bientôt membre de l’observatoire Square Kilometre Array (SKAO), un radiotélescope situé en partie dans le désert d’Australie occidentale qui permettra aux astronomes du monde entier de faire des découvertes fondamentales sur notre univers. Le SKAO a signé un accord de coopération avec le CNRS lors d’une cérémonie à l’ambassade d’Australie à Paris le 7 mars 2022, et le public a pu découvrir cet observatoire dans le cadre d’un documentaire projeté en réalité virtuelle.
La coopération scientifique entre la France et l’Australie est déjà bien installée, mais nous pouvons aller encore plus loin. En présentant de nouvelles pistes de collaboration entre nos deux pays, Australia now contribuera à la quête de connaissances et d’innovation qui nous unit depuis des siècles.
Retrouvez le calendrier des événements Australia now : https://france.celebrateaustralianow.com/